Les résultats des consultations de terrain

Afin de répondre au mieux aux besoins des acteurs locaux, les partenaires de GeDiDoT sont allés à leur rencontre au travers d’entretiens. L’objectif était de les interroger sur leurs besoins en termes d’indicateurs. Mais il s’agissait aussi, de manière plus large, de les questionner sur la situation de leur territoire et sur leurs propres projets.

Ces consultations ont pris la forme d’entretiens individuels et collectifs auprès des acteurs locaux. Trente entretiens ont ainsi été réalisés le long de la frontière franco-belge. Ce sont ainsi les avis de plus de 80 élus et acteurs locaux qui ont été recueillis pour construire les futurs profils locaux de santé.

La consultation des acteurs locaux a été une étape importante du projet GeDiDoT. Elle a permis de mieux appréhender leur ressenti, leurs préoccupations majeures et leurs demandes, soit d’informations, soit d’actions sur le terrain.

La consultation a permis de mettre en avant les initiatives locales en matière de santé et d’offre de soins dans les zones frontalières pilotes. Ceci a également permis d’établir un lien entre une série de facteurs liés à la santé dans la zone franco-belge frontalière et des pistes pour des recherches et projets ultérieurs.

Les attentes des acteurs locaux

En matière de données socio-sanitaires, les acteurs ont connaissance des sources disponibles, surtout en milieu urbain. Leurs besoins de données portent notamment sur la pauvreté et ses conséquences, ainsi que sur l’offre de soins et de services et leur évolution. Il en ressort aussi qu’il y a parfois des données disponibles mais pas suffisamment connues ou facilement utilisables pour les communes sans service spécialisé dans le traitement de données.

Même si les témoignages varient selon l’engagement des acteurs et institutions invités, la pauvreté du territoire, l’écart entre les zones urbaines et rurales ainsi que le travail pour un public précaire ont émergés comme thématiques clés. Dans les zones peu peuplées, obtenir une meilleure offre de soins de proximité est perçue comme prioritaire.

Il semble qu’une mise en réseau et une meilleure connaissance mutuelle des acteurs des deux côtés de la frontière auraient une plus-value. Ils souhaiteraient en effet participer à des échanges de pratiques afin de mieux connaître les actions ayant montré leur efficacité sur le terrain. Ils pourraient également évaluer l’adaptabilité de dispositifs existants de l’autre côté de la frontière sur leur territoire.

Les résultats ont été compilés dans une synthèse que vous pouvez télécharger ici.